Pour un reportage destiné à un journal télévisé national, nous cherchons des entrepreneur slasheurs ou multiactivités. Si vous vous reconnaissez dans cette définition, vous pouvez nous contactez par mail :)
Un slasheur c'est quoi ? C'est LA grande tendance du moment dans les médias. Ce sont des personnes, souvent des entrepreneurs et/ou freelance qui ont plusieurs activités et qui n'entrent pas dans une case "métier" quand on leur demande. Un phénomène générationnel à en croire l'engouement actuel autour de ces jeunes qui, pour faire face au chômage massif, se doivent d'avoir plusieurs cordes à leur arc pour trouver un job ou des clients et cumulent plusieurs jobs. Parfois avec plaisir, car il s'agit de leur tempérament touche-à-tout mais souvent par obligation, car le CDI ou la startup qui cartonne rapidement semble plus relever du rêve éveillé que de la réalité ces dernières années.
Certains sont à la fois freelance dans un domaine lié au web, serveur dans un restaurant le midi et parfois babysitteur les week-ends. Ils n'hésitent pas non plus à avoir des activités bénévoles auprès d'un public en difficulté, d'un think tank, ou d'une ONG écologique. Leurs engagements sont nombreux et variés. Ils ne sont pas forcément experts d'un domaine, mais ils peuvent occuper plusieurs postes en un. Ils ont souvent appris sur le tas la plupart des tâches et peuvent prendre la place de quelqu'un d'autre au pied levé. Nés hyperactifs, un smartphone multifonctions greffé au bout du bras, hyperconnectés, toujours prêts à rebondir sur un projet, une idée, un mouvement, ils sont là où on ne les attend pas et n'hésitent pas à changer quand le job ne leur apporte plus rien. Leur quête de sens est énorme, liée aux pertes de repères que vit l'Occident depuis 2008 et l'envie de vivre une vie qui leur ressemble plutôt que suivre un chemin tout tracé comme leurs parents.
Il n'y a pas que les jeunes d'ailleurs qui sont devenus des slasheurs, nombreux sont aussi les travailleurs qui ont fait un burn out après 20 ans passés dans une entreprise qui les a broyés et les a menés tout droit à Pôle Emploi et 1 an d'accompagnement à reprendre confiance en le monde du travail. Ils laissent alors éclore leurs rêves, ceux auxquels ils avaient renoncé pour occuper un CDI sécurisé et n'hésitent plus à abandonner leurs 5000€ mensuels pour devenir artiste, coach ou prof de sport. Des jobs qui ne leur assurent la plupart du temps qu'un revenu minime et qu'ils doivent donc compléter avec des missions de consulting dans leur ancien domaine ou de l’intérim.
Vous l'aurez compris, slasheur, c'est celui ou celle qui jongle entre plusieurs jobs, mais qui l'a plus ou moins choisi au contraire des populations faiblement qualifiées qui sont contraintes de cumuler plusieurs emplois peu rémunérateurs, avec des horaires contraignants et usants. Le slasheur est aujourd'hui un diplômé, en rupture avec la société qui attend de lui une spécialisation, une expertise certaine dans son domaine, un parcours sans faute, une aisance financière, qui fait le choix de ne pas faire de choix et de vivre toutes les expériences professionnelles qui lui donnent envie, qu'elles soient dans son secteur d'activité ou pas, rémunératrice ou non, intellectuelles ou manuelles.
Si vous vous reconnaissez dans ce portrait, contactez-nous !
Certains sont à la fois freelance dans un domaine lié au web, serveur dans un restaurant le midi et parfois babysitteur les week-ends. Ils n'hésitent pas non plus à avoir des activités bénévoles auprès d'un public en difficulté, d'un think tank, ou d'une ONG écologique. Leurs engagements sont nombreux et variés. Ils ne sont pas forcément experts d'un domaine, mais ils peuvent occuper plusieurs postes en un. Ils ont souvent appris sur le tas la plupart des tâches et peuvent prendre la place de quelqu'un d'autre au pied levé. Nés hyperactifs, un smartphone multifonctions greffé au bout du bras, hyperconnectés, toujours prêts à rebondir sur un projet, une idée, un mouvement, ils sont là où on ne les attend pas et n'hésitent pas à changer quand le job ne leur apporte plus rien. Leur quête de sens est énorme, liée aux pertes de repères que vit l'Occident depuis 2008 et l'envie de vivre une vie qui leur ressemble plutôt que suivre un chemin tout tracé comme leurs parents.
Il n'y a pas que les jeunes d'ailleurs qui sont devenus des slasheurs, nombreux sont aussi les travailleurs qui ont fait un burn out après 20 ans passés dans une entreprise qui les a broyés et les a menés tout droit à Pôle Emploi et 1 an d'accompagnement à reprendre confiance en le monde du travail. Ils laissent alors éclore leurs rêves, ceux auxquels ils avaient renoncé pour occuper un CDI sécurisé et n'hésitent plus à abandonner leurs 5000€ mensuels pour devenir artiste, coach ou prof de sport. Des jobs qui ne leur assurent la plupart du temps qu'un revenu minime et qu'ils doivent donc compléter avec des missions de consulting dans leur ancien domaine ou de l’intérim.
Vous l'aurez compris, slasheur, c'est celui ou celle qui jongle entre plusieurs jobs, mais qui l'a plus ou moins choisi au contraire des populations faiblement qualifiées qui sont contraintes de cumuler plusieurs emplois peu rémunérateurs, avec des horaires contraignants et usants. Le slasheur est aujourd'hui un diplômé, en rupture avec la société qui attend de lui une spécialisation, une expertise certaine dans son domaine, un parcours sans faute, une aisance financière, qui fait le choix de ne pas faire de choix et de vivre toutes les expériences professionnelles qui lui donnent envie, qu'elles soient dans son secteur d'activité ou pas, rémunératrice ou non, intellectuelles ou manuelles.
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